CONGO REAL DE NACIÓN
L'ASSOCIATION EST TOUJOURS EN QUÊTE D'INSPIRATION, CAR SANS INSPIRATION, IL N'Y A PAS D'HISTOIRE.
Pour que les traces d'une histoire aient de la valeur, il faut qu'il y ait en elles l'essence des traces positives qui guident les intellectuels et les non-intellectuels sur des chemins de lumière. Leur message doit combler et inspirer le plus de monde possible afin que d'autres puissent, eux aussi, commencer à écrire leur histoire sans avoir peur de tomber même s'ils ne savent pas comment faire le premier pas.
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Lorsque l'on fait le premier pas à la recherche de ce qu'on veut, on fait le deuxième avec plus d'assurance, le troisième sans peur, et à partir de là, on devient imparable.
IL N'Y A PAS D'HISTOIRE QUI ÉCLAIRE L'HUMANITÉ SANS UN ÉNORME EFFORT DERRIÈRE ELLE,
PARCE QUE LES HISTOIRES NE SE CONSTRUISENT PAS D'ELLES-MÊMES. ​
Julio Manguero
NOTRE HISTOIRE
L'association Congo Real est née à Genève en 2020, de l'idée conjointe d'un professeur de danse et de ses deux étudiants, dans la lignée du projet Congo Real, né à Cuba en 1998 ayant pour but de promouvoir le folklore afro-cubain et d'assurer la sauvegarde et la transmission de ses expressions culturelles et de ses savoirs traditionnels. L'association Congo Real est un projet qui s'inscrit dans le cadre du plan d'action pour la paix et la réconciliation entre les peuples lancé ces dernières années par l'Organisation des Nations Unies à travers diverses initiatives visant à promouvoir les différences culturelles, à encourager les échanges et le dialogue interculturel et à protéger les expressions culturelles et les savoirs traditionnels.
Parmi ces initiatives, on peut citer :
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L'inscription de la rumba cubaine sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2016,
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Le lancement officiel de l'Année internationale des langues autochtones par l'UNESCO en 2019,
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La Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2015-2024),
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Le projet "La route de l'esclave : résistance, liberté, patrimoine" lancé par l'UNESCO en 1994.
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Le projet "Mémoire du monde", lancé par l'UNESCO en 1992.
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L'ensemble des recommandations contenues dans les différents rapports du rapporteur spécial dans le domaine des droits culturels, notamment sur : les défenseurs des droits culturels (2020), les processus de mémoire (2014), l'écriture et l'enseignement de l'histoire (2013), le droit d'accès et de jouissance du patrimoine culturel (2011),
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Le mandat du comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
​​Dans tous les projets de l'association l'accent est mis sur le patrimoine culturel immatériel :
En effet, le patrimoine culturel ne se limite pas aux monuments et aux collections d'objets tangibles, mais comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées des ancêtres et transmises aux descendants, telles que les traditions orales, les arts, les pratiques sociales, les rituels et les événements festifs, les connaissances et les pratiques relatives à la nature et à l'univers ou encore les connaissances et les compétences nécessaires à l'artisanat traditionnel. Bien que fragile, il est important de reconnaître que le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante et qu'avoir un aperçu du patrimoine culturel immatériel de différentes communautés est utile au dialogue interculturel et encourage le respect d'autres modes de vie.
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En outre, il est à noter que l'importance du patrimoine culturel immatériel ne réside pas tant dans la manifestation culturelle elle-même que dans la richesse des connaissances et des compétences qu'il transmet d'une génération à l'autre. Cette transmission de connaissances a une valeur sociale et économique pertinente pour les groupes sociaux minoritaires et majoritaires au sein d'un État, et est aussi importante pour les pays en situation précaire que les pour les pays émergents ou favorisés.​
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L'importance de l'année et de la décennie internationale des langues autochtones est au cœur des projets de l'association :
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L'Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2019 l'année internationale des langues autochtones (résolution 71/178) afin d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les graves menaces qui pèsent sur les langues autochtones, ainsi que sur l'importance de ces langues pour le développement durable, la réconciliation, la bonne gouvernance et la consolidation de la paix :
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"Les langues autochtones sont importantes pour le développement, la bonne gouvernance, la consolidation de la paix et la réconciliation"
"Les langues autochtones représentent des systèmes complexes de connaissances créées et accumulées au cours de milliers d'années".
"Les langues locales sont des trésors culturels, des expressions de la diversité, ainsi que des ressources essentielles pour comprendre l'environnement et en tirer le meilleur parti pour le bien des populations locales et de l'humanité dans son ensemble. Elles promeuvent et favorisent les caractéristiques culturelles, les coutumes et les valeurs locales."
"Chaque langue autochtone constitue un système et un cadre uniques de compréhension du monde et les connaissances de l'environnement sont souvent identifiées par des termes précis qui ne sont pas toujours faciles à traduire d'une langue à l'autre. Ainsi, l'extinction d'une langue autochtone peut signifier la perte d'un savoir essentiel qui pourrait être exploité pour l'amélioration de l'humanité et le développement durable. Par conséquent, la perte d'une langue a des effets désastreux sur les cultures concernées, ainsi que sur la diversité culturelle à l'échelle mondiale".
Diverses langues autochtones d'Afrique comme le Yoruba, le Font, le Louango, le Mussundi et Congo real ont été transmises de génération en génération durant toute la période d'esclavage et sont encore pratiquées aujourd'hui à Cuba par les personnes afrodescendantes. Le risque qu'elles disparaissent est un des facteurs qui a inspiré la création de l'association Congo real.
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L'association participe pleinement au "devoir de mémoire" :
La mémoire culturelle incarnée dans la musique, les langues, les arts, les rites et les traditions contribue considérablement à la compréhension des traumatismes historiques et constitue une source de témoignage qui se transmet de génération en génération. Beaucoup de danses, chants et rituels narrent l'histoire de l'esclavage et apportent des éléments historiques permettant de la retracer.
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Réflexion philosophique :
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Si vous voulez devenir qui vous voulez vraiment être et réaliser de grandes choses dans la vie, vous devez effacer de votre mémoire pour toujours ce que vous étiez dans le passé, parce que le passé est l'équivalent de quelque chose de mort, que personne ne peut faire revivre pour le faire revenir dans le présent, parce que le passé est un fantôme de ce qui a été et mettre le passé dans le présent, c'est pratiquement commencer à vivre avec la peur, l'illusion, mais avec zéro pourcentage de réalisme.
Car pour réaliser de grandes choses dans la vie, il faut avoir un contrôle émotionnel sur soi-même, et c'est pourquoi il est si important de se parler à soi-même. Du passé au présent, seule l'expérience vécue permet d'éclairer le chemin dans tous les aspects de la vie, afin qu'avec intelligence, nous puissions affronter les opportunités qui, par manque de maturité, n'ont pas pu être réalisées.
Le passé est un temps mort qui n'apporte que des souvenirs, et l'avenir est une illusion qui ne garantit rien à personne. C'est le présent, la vraie réalité qui, en fonction de la lucidité et de la maturité avec lesquelles vous la vivez, garantira la grandeur de votre fortune.
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POUR QU'IL Y AIT UNE HISTOIRE, IL FAUT DES FAITS,
ET SEULES VOS EMPREINTES MARQUERONT LES FAITS DE VOTRE HISTOIRE.
Julio Manguero
SAMBE
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RIRE
Le message des manifestations culturelles parle sans ouvrir la bouche, et plus encore lorsque les traces de leurs transmissions traversent les frontières.
Les expressions traditionnelles et culturelles sont des racines qui marquent l'identité des peuples, et l'essentiel de leurs connaissances est préservé grâce à la transmission orale, qui marque les étapes de génération en génération.
C'est pourquoi il est primordial de protéger les connaissances traditionnelles et les expressions culturelles, afin que des peuples entiers ne meurent pas, car leurs expressions culturelles traditionnelles sont le cœur qui les motive à vivre, ainsi qu'un symbole de leur identité,
De plus, dans les peuples naissent des médecins, des agriculteurs, des écrivains, des juristes, des intellectuels, etc.
Grâce au symbole d'identité et d'expression culturelle dans lequel ils ont grandi, ils ont pu se développer et devenir quelqu'un de bien, menant une vie intégrée dans la société, en mettant consciencieusement toutes leurs connaissances au service de l'humanité.
Les expressions culturelles donnent naissance à des identités qui marquent non seulement les peuples, mais aussi aux nations.
L'amour et la passion pour les savoirs traditionnels et les expressions culturelles des peuples, ne doivent pas être négociés,
ils doivent être protégés.